Je m’appelle Giulia Ragoucy et je suis avant tout passionnée par mon métier !
Depuis le début de mes études de kinésithérapie, je me rends compte que la femme n’est pas prise en charge de manière spécifique.
On l’étudie comme on étudie l’homme, sans parler de ses distinctions anatomiques.
Or la femme est singulière à bien des égards.
Il y a un énorme tabou sur sa sexualité, une méconnaissance de son anatomie et une banalisation de ses douleurs.
J’ai commencé par travailler en kinésithérapie du sport.
Là encore, aucune information n’était donnée sur le complexe abdomino pelvien.
Or bon nombre de crossfiteuses ou sportives de haut niveau que je rencontrais présentaient des fuites urinaires ou des soucis dans cette région.
Je me suis alors sur-spécialisée dans la rééducation féminine.
La femme vient en réeducation avec son histoire propre, son passé, ses traumas.
Je rêvais de travailler en équipe pour avoir la possibilité de communiquer avec d’autres professionnels de santé qui avaient d’autres clefs pour soigner et aider mes patientes.
Un espace d’échange, de discussion, d’apprentissage où le seul but est d’améliorer la qualité de vie de nos patientes.
Je rêvais d’un espace d’accueil différent des cabinets de santé qui se trouvent sur Paris.
Un lieu chaleureux, cocooning, où l’on s’y sent bien et où il n’y a aucune place pour les complexes, les tabous et l’intolérance.
Après 6 ans d’exercice libérale dans des cabinets parisiens, j’ai décidé de créer ce lieu, et voilà comment est né Poemana !